Het is Quatorze Juillet, de dag die geldt als DE dag van de Franse Revolutie, ook al is een revolutie een proces – wel van versnellende gebeurtenissen, maar niet gebonden aan een enkele dag. Maar ja, er moet herdacht worden en dan wordt dit opgehangen (om in de sfeer te komen) aan de bestorming van een gevangenis, de Bastille. En natuurlijk vieren we dit niet met nationalistische rimram maar met de teksten waar “ze” bang voor zijn.
De aristocraten aan de lantaren? Nee, de bourgeois, die variant is al vele jaren gangbaar – en reken maar dat ze bang zijn, zelfs als er nauwelijks reden toe lijkt. Hun ingestudeerde lachjes maskeren de angst. Eigenlijk is het al wraak dit te weten.
” Ah ça ira ça ira ça ira
Les aristocrates à la lanterne
Ah ça ira ça ira ça ira
Les aristocrates on les pendra
Et quand on les aura tous pendus,
On leur fichera la pelle au cul!
V’la trois cents ans qu’ils nous promettent
Qu’on va nous accorder du pain
V’la trois cents ans qu’ils donnent des fêtes
Et qu’ils entretiennent des catins
V’la trois cents ans qu’on nous écrase
Assez de mensonges et de phrases
On ne veut plus mourir de faim
Ah ça ira ça ira ça ira
Les aristocrates à la lanterne
Ah ça ira ça ira ça ira
Les aristocrates on les pendra
Et quand on les aura tous pendus,
On leur fichera la pelle au cul
V’la trois cents ans qu’ils font la guerre
Au son des fifres et des tambours
En nous laissant crever d’misère
Ça n’pouvait pas durer toujours
V’la trois cents ans qu’ils prennent nos hommes
Qu’ils nous traitent comme des bêtes de somme
Ça n’pouvait pas durer toujours
Ah ça ira ça ira ça ira
Les aristocrates à la lanterne
Ah ça ira ça ira ça ira
Les aristocrates on les pendra
Et quand on les aura tous pendus
On leur fichera la pelle au cul
Le châtiment pour vous s’apprête
Car le peuple reprend ses droits
Vous vous êtes bien payé nos têtes
C’en est fini Messieurs les rois
Il n’ faut plus compter sur les nôtres
On va s’offrir maint’nant les vôtres
Car c’est nous qui faisons la loi
Ah ça ira ça ira ça ira
Les aristocrates à la lanterne
Ah ça ira ça ira ça ira
Les aristocrates on les pendra ”
Edith Piaf – weer eens iets heel anders dan die spijt die zij niet heeft…
De Carmagnole, een ander lied uit de dagen van de revolutie op het eind van de achttiende eeuw, werd in 1895 door de anarchist Sébastien Faure herdicht. Ravachol was een bommengooiende anarchist. Eerlijk gezegd: dezer dagen wordt mijn normaal gekoesterde geweldloosheid (en daarmee ook het anarchisme zelf) in gedachten zeer op de proef gesteld. Leve het geluid van de explosie! (Nee, de Carmagnole was ook niet zachtzinnig).
Dans la grande ville de Paris
Dans la grande ville de Paris
Il y a des bourgeois bien nourris
Il y a des bourgeois bien nourris
Il y a les miséreux
Qui ont le ventre creux
Ceux-là ont les dents longues
Vive le son
Vive le son
Ceux-là ont les dents longues
Vive le son
De l’explosion!
Dansons la Ravachole!
Vive le son
Vive le son
Dansons la Ravachole!
Vive le son
De l’explosion!
Il y a les magistrats vendus
Il y a les magistrats vendus
Il y a les financiers ventrus
Il y a les financiers ventrus
Il y a les argousins
Mais pour tous ces coquins
Il y a de la dynamite
Vive le son
Vive le son
Il y a de la dynamite
Vive le son
De l’explosion!
Dansons la Ravachole!
Vive le son
Vive le son
Dansons la Ravachole!
Vive le son
De l’explosion!
Il y a les sénateurs gâteux
Il y a les sénateurs gâteux
Il y a les députés véreux
Il y a les députés véreux
Il y a les généraux
Assassins et bourreaux
Bouchers en uniformes
Vive le son
Vive le son
Bouchers en uniformes
Vive le son
De l’explosion!
Dansons la Ravachole!
Vive le son
Vive le son
Dansons la Ravachole!
Vive le son
De l’explosion!
Ah nom de Dieu, faut en finir
Ah nom de Dieu, faut en finir
Assez longtemps geindre et souffrir
Assez longtemps geindre et souffrir
Pas de guerre à moitié
Plus de lâche pitié!
Mort à la bourgeoisie
Vive le son
Vive le son
Mort à la bourgeoisie
Vive le son
De l’explosion!
Dansons la Ravachole!
Vive le son
Vive le son
Dansons la Ravachole!
Vive le son
De l’explosion!